23 septembre 2025

5 hacks de numérique en conscience

Ajuster mon hygiène numérique m’a pris du temps. C’est un champ d’exploration en constante évolution.

Après moult tâtonnements, j’ai mis en place un certain nombre d’habitudes qui marchent pour moi. 

Loin de moi l’idée de les élever au rang de vérités absolues, je vous les propose simplement pour vous inspirer si vous cherchez également à canaliser le pouvoir d’attraction phénoménal de votre smartphone.

 

1. J’attends deux heures après mon réveil pour allumer mon portable

Je commence toujours ma journée par (dans l’ordre) méditer, écrire, prendre mon petit-déjeuner et ça n’est qu’après que je désactive mon mode avion.

J’essaie de retarder au maximum le moment où mon écran affiche les messages reçus pendant la nuit.

Bien sûr la tentation est grande de savoir si quelqu’un m’a écrit, mais pleasure delayer, en retardant consciemment cette exposition aux messages, j’apprends à mon cerveau à résister à l’apport facile en dopamine.

2. Je sors de chez moi sans mon portable

It’s a big one.

Le smartphone cumule tellement de fonctions qu’on a commencé à croire qu’on ne pouvait plus être fonctionnel sans lui.

L’une des techniques que j’utilise pour reprendre le contrôle c’est de passer du temps physiquement éloigné de toute connexion. Bien sûr quand je dors ou que je fais du sport, je ne le consulte pas pendant plusieurs heures.

Mais de plus en plus, j’essaie d’être “nu” (i.e. sans portable, plusieurs heures). Ça demande un peu d’organisation et parfois de s’équiper d’objets (montre, mp3, iPod, carte papier) qui permettent de fonctionner sans son smartphone. Je tente de mettre cela en place lorsque je sors de chez moi, je prends ma voiture (pas de musique ni de gps donc), je vais faire mes courses en ville et je reviens. 2h sans connexion, ni distraction.

3. J’écris mes mails et mes messages à la main

Une grosse partie de mon activité consiste à écrire. Qu’il s’agisse d’écrits scientifiques, de podcasts ou tout simplement de mails. Tout, absolument tout, est écrit à la main dans un cahier (qui deviennent à force des piles de cahiers, puis des cartons de cahier).

J’essaie de réduire au maximum mon temps de travail sur un ordinateur afin de réduire l’exposition aux écrans.

Bien entendu, certaines tâches ne peuvent pas être esquivées.

Mais tout ce que je peux faire de façon analogique, je le fais.

Ça implique que je corrige avec un stylo, recopie, imprime, recorrige. Autant de moments gagnés sur mon temps d’écran.

4. Je ne consulte pas mon portable lorsque je suis dans une situation d’attente

Lorsque je sors malgré tout avec mon portable (cf hack précédent) et que je suis “confronté” à une situation d’attente, ma règle c’est de ne pas sortir mon portable. À la place, soit j’observe ma respiration, soit de marcher en pleine conscience.

Souvent, la situation est celle-ci : j’arrive dans un endroit où de nombreuses personnes attendent (dans la queue du supermarché, sur le quai de la gare, dans le métro), et là, immanquablement, tout le monde est en train de fixer l’écran de son portable. Même si c’est très tentant de faire comme tout le monde, c’est le signal que c’est un moment d’attente… et donc une opportunité. Une opportunité pour méditer.

5. Je n’utilise Insta que depuis mon ordi

Pour finir, un petit trick qui n’a l’air de rien, mais tellement utile.

Vous aussi, vous faites ce geste automatique d’ouvrir Insta sur votre portable sans même vous en rendre compte ?

C’est normal, tout dans cette appli est conçu pour vous rendre accro (de la colorimétrie au choix de design). L’un des moyens que j’ai trouvé pour désamorcer ce phénomène, c’est de désinstaller l’appli et de ne consulter insta que depuis mon navigateur web. Certes, les fonctionnalités sont limitées, mais au moins j’y passe beaucoup moins de temps.

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