Cette année, j’ai eu la chance de fêter ma nouvelle rotation autour du soleil (35 tours de piste, si vous vous demandez) dans une retraite de méditation, pour apporter un éclairage nouveau sur ce passage et le vivre différemment.
Pas une retraite comme les autres ceci dit. C’était une retraite de médit’action.
Pour explorer une autre modalité de la méditation : celle qui concerne l’action altruiste. J’étais à Calais, pour travailler auprès d’ONG qui viennent en soutien des migrants.
On était une petite vingtaine à participer à ce stage de quatre jours proposé par SanghaSeva qui mêlait enseignement bouddhiste et bénévolat.
L’autre ingrédient spécial, c’est que mon père m’a fait le cadeau de m’accompagner. On a partagé des silences, des regards, et un peu plus que ça : une forme d’amour pudique, née dans ce terrain fragile entre spiritualité et engagement. Un beau moment père-fils.