Apprenez à
utiliser vos
outils numériques...
...en pleine
conscience

Programme des séances

Observer ses addictions numériques  : qu’est-ce que nos usages numériques nous apprennent sur nous-même  ?

  1. Cerveau reptilien et réseaux sociaux : nos addictions proviennent d’un besoin non-satisfait, ou de blessures, peurs ou souhait d’exercer un contrôle
  2. How the sausage is made : notre cerveau d’homme des cavernes prisonnier de machines (très) captivantes qui puisent notre asservissement dans notre recherche constante de dopamine

3. Reconnaître et nourrir ses besoins numériques (ou ses névroses) : l’application de l’auto-compassion à notre vie numérique

Naviguer entre les trois niveaux de connexion : comment la capacité  à porter un regard conscient sur nos différents usages permet-elle de mieux organiser sa (dé)connexion ?

Les situations dans lesquelles nous sommes au contact de la technologie sont différentes. Ce n’est pas tout blanc ou tout noir. Il est important de bien les identifier pour, à l’aide d’une attention consciente, circonscrire notre rapport au numérique à des tâches très précises.

  1. La deep connexion : lorsque l’immersion est totale (travail intense, jeux vidéo), il est décisif d’entraîner son attention pour éviter l’éparpillement
  2. La soft connexion : lorsque la sollicitation du smartphone est ponctuel. Il s’agit alors de rester ancré dans le moment présent pour ne pas se faire happer par un vortex numérique et bifurquer notre attention ailleurs que sur ce qui nous entoure.
  3. La déconnexion : à certains moments, il est précieux d’être nu.e, sans technologie. Cela favorise la contemplation. Comment organiser notre vie pour prévoir des moments sanctuarisés où il est possible de se déconnecter totalement d’internet ?

 

Se connecter à ses sources de joie dans l’utilisation des interfaces numériques, pour ne jamais perdre le nord dans la savane numérique. 

Comment les outils de la pleine conscience peuvent nous permettre de nous focaliser sur ce qui nous élève plutôt que sur ce qui nous disperse ?

  1. Qu’est-ce qui provoque de l’expansion en vous ? Divertissement, créativité, curiosité, apprentissage et flânerie : les différentes sources de joie numérique
  2. Le vélo pour l’esprit (Steve Jobs) vs. la roue infernale du hamster : dans nos devices, deux tendances cohabitent : (1) la fragmentation de l’attention, (2) une attention fertile pour l’éveil de l’esprit
  3. Formuler son intention pour pouvoir naviguer dans un écosystème dangereux pour notre attention tout en revenant régulièrement à son centre

Le web est un endroit d’interaction social. Pratiquer la noble parole dans cet espace nous permet d’en faire un endroit de paix et d’harmonie. C’est aussi un endroit pour  se connecter à son humanité en partageant sa vulnérabilité, en promouvant le beau (et ainsi contribuer à l’inspiration des autres), et en pratiquant la gratitude. Comme dans la vie “analogique”, sur internet la méditation permet d’apprendre à utiliser sa parole pour faire le bien.

  1. Pratiquer la noble parole sur les réseaux sociaux : comment ne pas nourrir une voix égoïque en soi ?
  2. Non-réactivité et publications abrasives : comment s’observer pour ne pas réagir impulsivement aux contenus déstabilisants que nous voyons ?
  3. La vulnérabilité comme antidote à la superficialité et à la mise en scène de soi sur internet
  4. Faire de bonnes actions sur internet : comment est-il possible de pratiquer le karma yoga en ligne ?

La méditation est une invitation au ralentissement et à la sobriété, et cela vaut également dans nos pratiques du numérique. Pourquoi faire un “régime numérique” ? Comment une pratique “d’écologie numérique” permet de prendre soin de soi, des autres et de la planète?

  1. La pollution numérique est une réalité invisible : l’impératif de responsabilité induit par la méditation nous invite à prendre conscience des conséquences d’actes en apparence inoffensif 
  2. Bien ranger son bureau et faire de son ordinateur un jardin japonais numérique : transformer son environnement pour qu’il soit bien ordonné, pratique et ergonomique
  3. Reconnaître l’importance de l’expérience esthétique et du pouvoir de la beauté comme ressorts favorisant l’imagination et l’inspiration
  4. Rangement extérieur et ménage intérieur : faire le tri, laisser partir ce qui est inerte en soi permet aussi de cultiver sa souplesse et son agilité. Soyez légers !

Si vous êtes arrivé.e.s jusqu’ici, c’est que, comme moi, vous pensez que le numérique nous est indispensable et que notre rôle de méditant est de s’interroger pour imaginer comment vivre en harmonie avec lui. 

En tant qu’espace public parcouru par des discours, normes et valeurs, il est loin d’être neutre. Il est ce que nous en faisons. La question nous revient donc : comment participer à l’élaboration d’un autre monde numérique ? Où diriger notre énergie en conscience ? Qu’est-ce que nous pouvons faire pour supporter un espace numérique qui soit plus vert, plus inclusif, plus respectueux, plus bienveillant ?

  1. Google Doc vs Open Office : comment reconnaître à la fois la praticité des outils développés par les géants du numérique (le design est certainement du côté des GAFAM) et en même temps  l’importance de développer des alternatives vertueuses ? Comment s’interroger sur ce qui est juste pour nous à l’aide de la pleine conscience ?

2. Black Friday vs l’âge de la maintenance : comment utiliser la méditation pour observer notre tendance à la consommation et au contraire favoriser la durée de vie de l’existant ? Ainsi, nous pouvons privilégier la réparation et le reconditionnement à l’obsolence programmée pour éviter de succomber à la pulsion d’achat