Issu d’une formation en sciences politiques et en philosophie, j’enseigne désormais la Culture numérique à Sciences Po après avoir (brièvement) enseigné à UC Berkeley.
Depuis 2021, je prépare un doctorat en Sciences de l’Information et de la Communication au sein de l’université de Tours.
Doctorat
Sous la direction de David Douyère et Gustavo Gomez-Mejia, j’effectue une recherche doctorale intitulée : “Méditation et médiations technologiques”.
Je m’intéresse aux applications de méditation de pleine conscience et dans ce cadre je cherche à déterminer quelle est leur nature et leur objectif.
- Comment utiliser le potentiel de la technologie numérique pour favoriser sincèrement l’enseignement de la méditation ? Qu’est-ce que cela veut dire ?
- Comment ne pas transformer la méditation en un énième “gadget” ?
- Comment utiliser le smartphone pour restituer du calme mental plutôt que de l’agitation ?
Numérique et méditation : Ce que la recherche dit
Les scientifiques se sont intéressés à la question des liens entre méditation et usages technologiques. Leurs découvertes sont fascinantes.
L’un des premiers bienfaits étudiés est que la pratique de la méditation réduit le “technostress”, en favorisant le bien-être, en particulier pour les employés au contact du numérique.
De manière générale, les méditants subissent moins le stress liés à l’abondance de mails et à la distraction des dizaines d’onglets ouverts. Ils ont aussi une meilleure performance et un plus haut degré de satisfaction.